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Covid 19 : mobilisons l'Armée Française

Covid 19

 

 

 

Quelques propositions pour sortir de cette crise de doutes et d’insuffisances suite aux décisions brouillonnes du gouvernement

 

 

 

1- L’Armée Française

 

 

 

Devant la précipitation des responsables gouvernementaux, il est urgent de rappeler que dans la situation de crise sanitaire que nous traversons, il existe un pilier auquel raccrocher quelque espoir : l’Armée Française.

Qui pourrait, à l’occasion de cette aide nécessaire, faire oublier des « incidents » malheureux au début de cette pandémie.

 

 

 

Il va de soi qu’il faut rapidement mettre en place dans les hôpitaux civils * des équipes issues des services de santé de l’armée. Nous n’avons pas de guerre en cours- sinon des petites unités dans le Sahel- et le personnel de santé des Armées, bien formé, peut rapidement se déployer de façon efficace.

 

 

 

Du côté des matériels, aux hôpitaux militaires devraient s’ajouter les « hôpitaux militaires de campagne » (Élément militaire de réanimation comptant 30 lits de réanimation et une centaine de membres du personnel soignant nécessitant un convoi de 16 camions pour l’hôpital de Mulhouse à partir du 21 mars 20206. );  ils pourraient être déployés dans des régions désignées et installées sur les bases aériennes militaires.

Même s’il se peut qu’elles ne servent peu ou pas (?), ce sera pour les personnels de santé militaires (le service de santé des armées est composé de 14 700 d'hommes et femmes civils et militaires et de plus de 3000 réservistes) un excellent exercice au service de tous..

 

 

*Des hôpitaux militaires ouverts à tous

Le parc hospitalier militaire participe à l'offre publique de soins : les huit hôpitaux d'instruction des armées sont ouverts à tous les assurés sociaux. Ils accueillent tous les patients, même sans lien avec le ministère de la Défense, adressés par leur médecin traitant dans le cadre du parcours de soins coordonné.

Assimilés par le ministère de la Santé à des centres hospitaliers et universitaires, ces hôpitaux sont des établissements polyvalents de soins pour adultes. Ils se soumettent aux procédures de certification de la santé publique.

 

Missions humanitaires

Dans le prolongement de sa mission prioritaire de soutien médical des forces armées, le service de santé des armées participe également à des missions humanitaires décidées par le gouvernement.

Le service de santé intervient au profit de populations victimes des conséquences d’un conflit armé ou sinistrées à la suite d’une catastrophe naturelle ou industrielle, d’une famine ou d’une épidémie.

Des moyens médico-chirurgicaux, mobilisables dans l’urgence, peuvent alors être affectés à ces missions : poste médical, antenne chirurgicale, section d’hospitalisation. Ils sont généralement renforcés par des experts (épidémiologiste, vétérinaire…).

Les différentes structures sont rassemblées au sein de formations modulaires, rapidement mises en œuvre, adaptées à la mission et à son environnement particulier. Elles sont aptes à fonctionner en autonomie complète. Transportées par des avions de l’armée de l’air, leur soutien logistique est assuré par les moyens des armées.

Au cours des interventions opérationnelles extérieures, le service de santé des armées apporte, comme le veut sa tradition et dans la limite de son action de soutien des forces, une aide médicale aux populations.

 

Le PSM est un des piliers de l'aide médicale urgente.

Il s'agit d'un lot de matériel conditionné et prépositionné qui sert à renforcer un établissement hospitalier à court de moyens (par exemple dans le cadre d'un plan blanc), ou bien à équiper un poste médical avancé (plan Novi). On distingue deux types de PSM :

  • le poste sanitaire mobile de premier niveau (PSM1) : il permet de traiter 25 blessés graves sur tout terrain ; il comprend environ 400 kg de matériel et de médicaments répartis dans 10 conteneurs, et est complété par des équipements logistiques (remorque, structure gonflable, moyens d'éclairage, groupe électrogène) ; il y en a 42 répartis sur le territoire ;

  • le poste sanitaire mobile de deuxième niveau (PSM2) : il est conçu pour assurer les soins de réanimation de 500 patients ; il se compose de 8 tonnes de matériel et de médicaments (200 références) répartis dans 150 conteneurs, et est fractionnable (on peut monter plusieurs sous-PSM) ; il a des moyens logistiques de même type que le PSM1, plus un réseau tactique de radiotéléphonie et un logiciel de gestion.

Les PSM sont stockés dans les hôpitaux sièges des samus et smurs.

 

 

 

 

 

 



01/11/2020
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